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Publié le par Jacques Charlier

FORCES ALLIEES

 

Décidément, les choses se précipitent. De la fenêtre de notre Q.G., nous avons vue directe sur la place de la Fenice. Un observatoire mondain inespéré. Nous avons d'ailleurs placé sur la façade, un sac Sexes d'artistes qui intrigue la foule de touristes défilant sans arrêt. Hier avait lieu la première du film de Rebecca Horn : FATA MORGANA.



Parmi la foule, j'ai repéré Fabrizio Plessi. Je ne l'avais plus vu depuis 40 ans. Il a toujours la même tête penchée de bassiste de hard-rock. Il nous a gentiment fait entrer dans la Fenice, car nous étions dépourvus de laisser-passer. A la sortie de ce  spectacle d'une esthétique rare et d'un emmerdement profond, nous avons rencontré plusieurs personnes, dont Lino Polegato qui nous a présenté à différents artistes. Parmi eux : Thierry Geoffroy, vaillant colonel-papillon à la tête d'une brigade de Biennalists prêts à intervenir. Leur principe est simple. Il s'agit d'illustrer à la lettre les thèmes des différentes biennales avec un zèle demesuré, propre à  exaspèrer les organisateurs. Ici : Fare Mundi, une aubaine pour ce  G.I.G.N délirant qui effectue des raids à différents endroits avec pour nom de code : Pénétrations. Ca promet de bien belles surprises !!
 
 Un autre activiste surgit du net et veut nous prêter main forte, son nom de code Effer Le Cébé. En agitateur sympa, casque bleu des évènements artistiques litigieux, il s'est engagé à rallier des jeunes vénitiens à la cause et a créé une contre affiche rigolarde, prenant pour cible le brave Baratta, qui n'en demandait pas tant.
http://efferlecebe.canalblog.com/



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Autre menace de taille, différentes rumeurs annoncent l'approche d'un nuage patissier dans le ciel de la lagune.
Gloup-Gloup ?

 

Un vent de bonne humeur rafraîchit l'atmosphère à l'heure où nous allons larguer les amarres à bord de notre navire. Le décompte commence,  aussi nous brûlons quelques cierges à sainte Rita.  

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T
Quoi qu'il advienne, il faudra tout de même remercier le comité de censure, qui aura si candidement dévoilé le jeu des forces les plus rétrogrades à l'oeuvre dans le monde de l'art; et permis, du même coup,la plaisante démonstration de guerilla culturelle burlesque, (mais pas seulement) dont on a pu suivre ici les péripéties. C'est presque inespéré, non ?
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Y
Le Noël, argument de poids!!! A Venise, y a-t-il des pâtissiers qui vendent des tartes à la crême? Sinon, avertir l'intendance d'en parachuter quelques containers au-dessus de la lagune! Celles de chez Maréchal sont vivement recommandées...
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